lundi 2 janvier 2012

Chasse au trésor en mer Rouge

Dans un précédent article, je signalais le roman Trésor de guerre, de C. S. Forester comme une inspiration de scénario de chasse au trésor. Et j’indiquais qu’il était possible d’adapter cette histoire des temps napoléoniens à d’autres contextes.

Eh bien, c’est chose faite sous ma plume, puisqu’un scénario pulp, dont le décor est celui de la mer Rouge des récits de Henry de Monfreid, sera publié dans le n°4 du magazine Di6dent. J’ai emprunté à ce roman l’intrigue de la recherche du trésor destiné à acheter l’alliance d’une puissance annexe et du naufrage du navire le transportant.
Pour l’adaptation à l’ambiance mer Rouge, je me suis bien évidemment laissé bercer par les romans d’Henry de Monfreid, comme Les secrets de la mer Rouge (1931) ou La cargaison enchantée (1962 ; initialement parue sur le titre de Charras, en 1947).


J’ai également puisé des idées dans des biographies de ce personnage exceptionnel, dont Henry de Monfreid, Flibustier de la mer Rouge, de Philippe Baraduc (Arthaud, 1998).


Cette biographie, remarquablement illustrée, et le recueil des photographies prises par Monfreid lui-même, dans En mer rouge : Henry de Monfreid Aventurier et photographe, de Guillaume de Monfreid (Gallimard, 2005) ont contribué à forger les images mentales que je me faisais de cette aventure rôlistique. 


Tout comme la série télévisée Les secrets de la mer Rouge, de Claude Guillemot, d’après les romans de Monfreid (saison 1 en 1968, 13 épisodes ; saison 2 en 1975, 13 épisodes).

Les connaisseurs et les curieux de Monfreid pourront trouver des compléments sur lui dans les pages du site www.henrydemonfreid.com

Quelques idées complémentaires me sont venues des Éthiopiques de Hugo Pratt.



Enfin, comment ne pas penser un peu à Kelly’s Heroes / De l’or pour les braves, de Brian G. Hutton (1970), lorsqu’il s’agit d’aller « braquer » un trésor derrière les lignes ennemies ? Un MJ y trouvera des pistes pour développer des scènes ou des PNJ que je n’ai pas pu développer dans mon texte, du fait de la contrainte sur le nombre total de signes.


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